Barrage Boularyah



Notre plan initiale été prévu pour une expédition vers l’Est de la baie de Dakhla (Negjir, 125 Km Est de Dakhla), en compagnie avec les membres de l’Association Nature Initiative. Juste quelques heurs avant notre départ, ce plan a été modifié, et nous somme rendus compte que les membres d’ANI seront occupés et ne peuvent pas sortir avec nous. Pour un petit rappel, la région de Negjir est trop risquée par la présence des mines et des miscibles non explosées. Cette région est parmi les zones là où l'armée royale a mené des opérations offensives en 1991-1992, et les informations sur le risque relatif des mines dans cette région est difficile à trouver. Mes amis, des locaux ont suggérés que nous ne devrions pas allez tous seule sans un guide qui connais bien des itinéraires traversées par les bergers. Donc, pour éviter tous risques, cette expédition vers Negjir a été remplacée par une autre vers Aousserd et barrage Boularyah que nous connaissons suffisamment.

En ce qui concerne le barrage Boularyah, il a été mis à sec pour une longue période. Mais après les dernières chutes de pluie automnale, le barrage a été rempli d’eau et plusieurs espèces de plantes aquatiques ont été installées sur les bordures. Ces pluies ont favorisées aussi une prolifération importante de la végétation dans la région en générale, ce qui a beaucoup changé le look habituel de du désert. 

La première visite sur le barrage a été éffectuée par ANI pendant le mois Octobre. Juste après quelques ornithologues ont menues une visite au barrage et les terres avoisinantes : Peter Adriaens, Davy De Groote, Kevin Lambeets & Pieter Vantieghem ont observées quelques espèces d’oiseaux (e.g. un oiseau pour la première fois observé au Maroc (Passer luteus) ; Eremopterix nigriceps, Spiloptila clamans et Sylvia deserti … voir le rapport de voyage en entier ici).

Notre mission de terrain à pour bute d’expédié la région d’Aousserd et le barrage de Boularyah, rendu compte de la faune mammalienne observées sur la route Dakhla-Aousserd. Les observations nocturne approfondies sur notre précédente visite avait produit les espèces suivantes (le Chacal doré, le Renard de Rüppel, le Chat des sables, l’Hérisson du désert, la Gerboise à pattes rugueuses, le Fennec, le Gecko casqué et le Gecko de Petri). 

Cette fois là, nous avons quitté la ville de Dakhla un peu tard et la première observation a été vers minuit sur la route Dakhla-Aousserd.

23h 46 : Vipère de l’erg (Cerastes vipera Linnaeus, 1758). Deux individus ont été photographiés à quelques Kms de MF de Dakhla-Aousserd, mais Franck m’a dis qu’il a un peu de doute pour deux autres observations précédentes sur la route ressemblent beaucoup à une petite tige de végétation. En session photographie, le petit individu (apparemment un jeune) se trouve totalement enfoncée dans le sable, et seule les yeux qui restaient à l’extérieure. 



00h 01 : Fennec ou Renard des sables du Sahara (Vulpes zerda Zimmermann, 1780), route Aousserd.



00h 36 : Renard de Rüppel (Vulpes rueppellii, Schinz, 1825). Un couple près de la route vers Aousserd.

 01h 04 : Hérisson du désert (Paraechinus aethiopicus Ehrenberg, 1832). Très récemment écrasé sur la route.
01h 15 : Hérisson du désert (Paraechinus aethiopicus Ehrenberg, 1832), entrain de mangé des nécrophages sur la route.
 


01h 25 : Varan du désert (Varanus griseus Daudin 1803), écrasé sur la route L. C’est le même endroit que j’ai observé un individu vivant en 2012 en compagnie avec l’Association Nature Initiative. Sachant que cette espèce de reptile est la seule représentant de son genre au Nord-Ouest de l’Afrique. Il s'agit d'une espèce rare au Maroc et le nombre d’observation dans le sud du Sahara Atlantique sont rarissime. 


 
01h 40 : Fennec ou Renard des sables du Sahara (Vulpes zerda Zimmermann, 1780), route Aousserd.

02h 13 : Lytorhynque-diadème (Lytorhynchus diadema Duméril, Bibron & Duméril, 1854), sur la route vers Aousserd. Cette observation représente la limite sud de l’espèce au Maroc. Une brève note est en cours de réalisation sur cette observation considérée comme la plus méridionale au Maroc.




02h 58 : Deux Hérissons du désert (Paraechinus aethiopicus Ehrenberg, 1832), le premier individu été entrain de mangé des nécrophages sur la route, et l’autre active sur la route.

03h 32 : Pachyuromys à queue en massue (Pachyuromys duprasi Lataste, 1880), sur la piste vers Derramane/Laglat. 



Beaucoup de Gerbilles ont été observées soit sur la route goudronnée avant Oued Jenna ou sur la piste menant au massif de Derramane/Laglat (16 Km ouest de Aousserd), et qui n’ont pas été noté dans nos fiches de terrain. On a observé aussi quelques individus de Lièvres sur la piste de Derramane/Laglat, près de l’endroit où ont a sommeillé. L’endroit se trouve dans une entrée entre deux massifs de petite montagne pour s’abriter contre les vents, fus un peu frais pendant les premiers heurs de la matinée.

Quelques espèces ont été observées pendant la matinée avant de prendre la route vers le barrage de Boularyah. Parmi ces espèces (le Traquet rieur ; Traquet à tête blanche ; Acanthodactyle de Duméril ; Roselin githagine et l’Amommane isabelline).

Amommane isabelline

Amommane isabelline jeune

Traquet rieur

Roselin githagine

Couple de Traquet à tête blanche

Acanthodactyle de Duméril


Fouette queue (Uromastyx dispar Heyden 1827), piste vers Boularyah. C’est l’endroit qui abrite une grande population du Fouette queue dans la région, une centaine d’individus sur un périmètre de quelques kilomètres. Pendant la matinée, cette espèce s’expose au soleil soit sur la terre, pierre ou sur les touffes de végétation. Nous avons remarqué que les individus de cet endroit sont peu vigilants par rapport à ceux observés dans les autres endroits, surtout ceux trouvent à  côté de la route. 




11h 19 : Sirli du désert (Alaemon alaudipes Desfontaines, 1789), Laglat.

11h 29 : Faucon crécerelle (Falco tinnunculus Linnaeus, 1758), avec une petite proie entre ses griffes.



11h 29 : Un groupe de Moineau blanc (Passer simplex Lichtenstein, MHK, 1823), reposé sur un arbre d’Acacia.
  

11h 50 : Encore des Fouettes queues (Uromastyx dispar Heyden 1827).



12h 02 : Deux couples de Ganga tacheté (Pterocles senegallus Linnaeus, 1771), quelques Kms avant le barrage. Ces derniers n’ont pas tentés à voler ce qui nous a fait penser qu’il existe probablement des nids pas assez loin. Il parait que cette espèce désertique a été nouvellement installée dans cet habitat, tout près du barrage pour s’alimenter en eau. Le plus impressionnant que j’ai lus quelques part sur cette espèce, c’est que les parents nidificateurs peuvent apporter de l’eau pour les jeunes dans leurs plumes, en plongeant leur poitrine dans l’eau lorsqu'ils boivent. Ces plumes sont capables d’absorbées l’eau comme une éponge ce qui permet aux petits de s’alimentés avec les gouttes contenues dans les plumes de leurs parents.


 
12h 15 : Trois autres individus de Ganga tacheté, apparemment un adulte mâle et deux jeunes.





12h 31 : Encore des Fouettes queues (Uromastyx dispar Heyden 1827), avant Boularyah.

12h 44 : Quelques individus erratiques du Vagrant Emperor (Anax ephippiger Burmeister, 1839), quelques Kms avant le barrage.


12h 47 : Pie-Grièche grise (Lanius excubitor Linnaeus, 1758), sur une Acacia hébergeant un nid vide.
Arrivée au barrage de Boularyah à environ 13h 19 min. parmi les espèces qui ont été recensés : 

De nombreux Crustacés d'eau douce Genre triops (Triops mauretanicus Ghgi, 1921), barrage de Boularyah. Cette espèce est considérée comme la plus ancienne existante à nos jours (fossile vivant). L'avis de nombreux scientifiques était que leurs ancêtres ont déjà peuplé la terre il ya environs 220.000.000 années. Leurs ancêtres étaient semblables à l’espèce actuelle, mais étaient plus petits. Son aires de distribution compris le sud-ouest de la péninsule ibérique et l'Afrique du Nord. Cette espèce a un mode de vie unique en son genre, parce que pendant les années sèches, les adultes peuvent rester enterrés dans le sable (plus que six ans). Toutefois et après les chutes de pluie, ces derniers sortent pour se reproduire.


La Gallinule poule-d'eau (Gallinula chloropus Linnaeus, 1758), Un seul individu, barrage Boularyah.


Faucon lanier (Falco biarmicus Temminck 1825).


Milans noirs (Milvus migrans Boddaert, 1783).


Ganga tacheté (Pterocles senegallus Linnaeus, 1771).

Roselin githagine (Bucanetes githagineus Lichtenstein, MHK, 1823).

Bergeronnettes printanières (Motacilla flava Linnaeus, 1758).


Balbuzard pêcheur (Pandion haliaetus Linnaeus, 1758).


Moineaux blancs (Passer simplex Lichtenstein, MHK, 1823).

Vagrant Emperor (Anax ephippiger Burmeister, 1839).

Pie-grièche à tête rousse (Lanius senator Linnaeus, 1758).

Moinelette à front blanc (Eremopterix nigriceps Gould, 1839).

La Mante religieuse (Mantis religiosa Linnaeus, 1758).


Sur la piste durant notre retour vers Aousserd, nous avons observé deux Ganga tacheté (Pterocles senegallus Linnaeus, 1771).

17h 40 : Grand-duc d’Afrique du nord (Bubo ascalaphus Savigny 1809), un couple et un jeune, Derramane, Aousserd.





Liste des espèces :

Mammifères
Oiseaux
Reptiles
Fennec
Amommane isabelline
Vipère de l’erg
Renard de Rüppel
Traquet rieur
Varan du désert
Hérisson du désert
Traquet à tête blanche 
Lytorhynque-diadème
Pachyuromys à queue en massue
Roselin githagine
Acanthodactyle de Duméril
Gerbilles
Sirli du désert
Fouette queue
Lièvre de Savane
Faucon crécerelle


Moineau blanc


Ganga tacheté


Gallinule poule-d'eau


Faucon lanier


Milans noirs


Bergeronnettes printanières


Balbuzard pêcheur


Pie-grièche à tête rousse


Moinelette à front blanc


Moinelette à front blanc


Pie-Grièche grise

Mohamed Mediani 


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